mardi 30 novembre 2010

Le photographe Sergeï Larenkov fait apparaître les fantômes de la guerre au coin des rues de Leningrad.
Habituellement on dit qu'avec Photoshop on retouche la réalité, ici Larenkov retrouve une vérité du lieu.





samedi 27 novembre 2010

A priori, elles n'ont rien à voir. L'une est de Martinique, l'autre vient d'Odessa.
Alors, quelle est le rapport entre les deux? 
Le sourire et la mort.
Devant le décor paradisiaque des Antilles, la mort s'affiche de manière impromptue.  
Au pied de la Croix, dans un virage, tous les symboles sont réunis. 
La mort est devant, le sourire est derrière.

A Odessa, c'est exactement le contraire. 
Devant la sauvagerie du boucher armé, un homme sourit. comme si ce qui ce passait derrière lui était ailleurs.



dimanche 21 novembre 2010

"Ici, prochainement". ça commence souvent comme ça.  
Sur le panneau, il y a un dessin avec le nouvel immeuble. 
C'est forcément un nouvel immeuble. Pas une maison. D'ailleurs, on ne remplace jamais un immeuble pas une maison. C'est une règle (économique).
Alors on découvre sur la maison, l'image du bel immeuble. Ce bel immeuble veut nous dire: "bonjour, c'est moi le prochain, j'arrive bientôt, je te plais?"
Avec cette image du futur, les promoteurs nous  habituent au changement en douceur car bientôt la bruyante pelleteuse arrive et là,  plus question de présentation....




dimanche 14 novembre 2010

L'idée du village vertical que Le Corbusier avait imaginé s'est transformé au fil du temps aux cités dortoir des banlieues européennes.  
Interprétées à la lettre,  les idées Corbuséennes sont une arme contre la ville.  
La vraie cité Radieuse est belle car elle est rare.
Cinq en France, toutes semblables.
Ici, difficile de voir où est celle de Marseille, où est celle de Nantes.





dimanche 7 novembre 2010

Parfois il faut prendre de la hauteur pour comprendre.
Ici: Porte de Montreuil. 
Un cours de géométrie: 
Lignes,  droites parallèles, segment, quadrilatère,  cercles, triangles.



mercredi 3 novembre 2010

Depuis 98, il n'y a plus de frontière entre l'Italie et la France. Il reste quand même à Menton ce poste frontière abandonné. 
En ce temps là, il y avait des machines à écrire Olivetti, des individus interpellés avec beaucoup pastis (16 litres), ou de la résine de cannabis (5 gr)   certains cachaient 62 articles en cuir  (valeur de 3000 frs). 
Maintenant, c'est abandonné mais l'eau n'a pas été coupée. (Possibilité d'aller aux toilettes avant la pasta.)