Un problème s'est posé un jour aux constructeurs de Sarcelles, ils se sont aperçus que les rues n'avait pas de noms. Dans la hâte de bâtir on avait oublié ce détail. Les Sarcellois s'y retrouvaient, certes, mais avec des chiffres. "où habitez-vous?" "au 8 bloc 22"
C'était le genre de conversation que l'on entendait du matin au soir. Le jour vint où notre architecte Labourdette, se dit que cette façon de fourrer tout le monde aux blocs faisait perdre à la cité son intimité, qu'il convenait d'y obvier et vite.
Mais où prendre tous ces noms?
C'était le genre de conversation que l'on entendait du matin au soir. Le jour vint où notre architecte Labourdette, se dit que cette façon de fourrer tout le monde aux blocs faisait perdre à la cité son intimité, qu'il convenait d'y obvier et vite.
Mais où prendre tous ces noms?
(Marc Bernard, Sarcellopolis, 1963)
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