lundi 28 mars 2011


La conception d'une ville ne se fait pas forcément  dans d'immenses bureaux climatisés et ultra-modernes.
Ici, on trouve réunis l'infiniment petit et l'infiniment grand.
L'infiniment petit c'est ce préfabriqué en bois, l'infiniment grand, c'est la Grande-Motte, la ville sortie du néant.
En 1969, Jean Balladur, l'architecte en chef de la ville a installé son équipe pendant toute la construction de la Grande-Motte dans cette maison en bois perdue au milieu de rien, à quelques centaines de mètres de la mer.

Pour être sur le chantier tous les jours, des architectes comme Paul Gineste ou Pierre Dezeuze viennent habiter dans la ville en construction avec leur famille.
Semaines après semaines, des pyramides sortent de terres.
Cette descendance  improbable de l’architecture des pyramides de Teotihuacan du Mexique choque depuis 40 ans les citadins à la recherche du village pittoresque. Comme les Aztèques et les Mayas, mais seulement depuis le XX° siècle, notre société vénère  le soleil. Il fallait donc lui construire un temple, une ville. Balladur et son équipe y travaillèrent:

Ainsi -pour que l’Homme soit bien au Soleil- on peut construire une ville entière,  faite  de béton, de tamaris, de pins et de cyprès, dans un local posé sur le sable à la merci de la Tramontane...











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