dimanche 13 mars 2011


Peut-être que cette ville  au Maroc n'existera jamais et restera à l'état de projet. 
Les rues ont été tracées, l'électricité est posée, les canalisations sont enfouies. 
Le promoteur est parti.
Peut -on renvoyer ces images de cette absence  à celles de villes bombardées?
Le Havre, Varsovie ou ici, Hiroshima, ont connues un retour à la case Zéro.
Aujourd'hui  Sendaï ou Minamisanriku vont vivre le même destin après le passage du tsunami.

Le tracé des routes, les poteaux électriques et les parcelles vides qui montrent que qu'une ville commence (et finie) par ses infrastructures et non ses bâtiments.




2 commentaires:

  1. On fait ca aussi en France pour preparer une extension urbaine planifiée, ca s'appelle le "preverdissement" (Carré Sénart dans l'Essonnes)
    @+/Kiwi

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  2. "preverdissement"
    http://www.liberation.fr/vous/0101136024-friches-a-rafraichir

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